La façon dont nous percevons la lumière, notamment via des récepteurs à l’intérieur de nos yeux (cônes, bâtonnets et ganglions¹) a un impact sur nos rythmes biologiques et notre humeur.
Lorsque nous nous exposons à la lumière solaire, notre corps adapte son cycle circadien (journalier) sur notre astre. Nous nous réveillons à l’aube et nous endormons au crépuscule, comme bon nombre d’animaux.
Cependant, notre mode de vie moderne nous amène bien souvent à nous lever avant le Soleil et à nous coucher après lui. Cela dérègle notre cycle. Cet effet, connu depuis les années 80, est d’autant plus sévère que les lumières artificielles que nous utilisons n’émettent que rarement dans un spectre proche du Soleil.
Ce que l’on appelle la photopériode (durée du jour et de la nuit), et qui varie au cours de l’année, induit dans notre corps des sécrétions hormonales prévues pour nous assurer une vie diurne régulière.
L’aube déclenche en nous un afflux de cortisol, d’adrénaline et de sérotonine. Trois hormones destinées à nous donner un coup de fouet pour transiter d’un état de sommeil à celui de veille. Ces hormones augmentent notre concentration, notre réactivité et notre entrain. La sérotonine est également associée au sentiment de bonheur et de plénitude².
Lorsque le crépuscule approche et que nos yeux perçoivent une baisse d’intensité lumineuse, la mise en branle des hormones d’activité diurne cesse et sont peu à peu remplacées par celles qui correspondent à notre entrée dans l’état de sommeil : mélatonine, adénosine et orexines.
Une exposition assidue et modérée à la lumière solaire directe aura donc tendance à :
- nous maintenir de bonne humeur ;
- favoriser notre endormissement et notre repos ;
- nous faire profiter de réveils agréables et sains ;
- augmenter notre concentration et notre efficacité durant la journée.
Les personnes souffrant donc d’insomnie, de décalage horaire, de fatigue chronique, de difficultés de mémorisation et de concentration, de dépression, de sautes d’humeur ou de réveils brumeux pourraient donc s’enquérir de leur exposition au Soleil afin de déterminer si elle est suffisante !
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[…] exposition raisonnable au Soleil. […]